Le rapport de jeudi de l'agence de presse Reuters cite des chiffres de consultants et d'analystes de l'industrie pétrolière montrant que les exportations de brut iranien ont commencé à augmenter en décembre et se sont poursuivies jusqu'à présent.
Les données suggèrent que la plupart des expéditions de pétrole iranien sont allées en Chine alors que des acheteurs individuels et privés dans le pays continuent de défier les sanctions illégales imposées par les États-Unis à l'Iran depuis 2018, lorsque Washington s'est retiré d'un accord international sur le programme nucléaire iranien connu sous le nom de JCPOA.
Une source non identifiée a déclaré à Reuters que les exportations de pétrole iranien en janvier avaient atteint leur sommet sous l'ère des sanctions américaines à 1,2 million de bpj en janvier, puis avaient commencé à baisser légèrement plus tard ce mois-là.
Les chiffres de SVB International, une société de conseil qui suit l'approvisionnement en pétrole iranien, ont montré que les exportations de brut du pays ont atteint 1,085 million de bpj en janvier, contre 826 000 bpj en décembre.
Les données ont montré qu'il n'y a pas eu de différence dans le volume des expéditions à ce jour.
La société de conseil Petro-Logistics, une autre société de suivi des flux pétroliers, a fourni des chiffres à Reuters montrant que les exportations de brut iranien ont commencé à augmenter à plus d'un million de bpj en décembre avant de retomber à environ 700 000 bpj en janvier.
Les nouvelles données confirment les déclarations des dernières semaines des autorités gouvernementales iraniennes suggérant que le pays a réussi à augmenter ses exportations de pétrole depuis qu'une nouvelle administration a pris ses fonctions à Téhéran début août.
Cependant, les ministères iraniens du pétrole et des affaires étrangères n'ont pas confirmé le rapport de Reuters.
Le rapport intervient alors que l'Iran et les puissances mondiales ont repris les pourparlers à Vienne pour relancer le JCPOA. Les experts disent qu'une percée dans les pourparlers permettrait à l'Iran d'augmenter immédiatement son approvisionnement en pétrole à un niveau d'avant les sanctions de 2,5 millions de bpj.
Votre commentaire